Présentation
Après Slip2Bain Winter
Tour assez épique l'hiver dernier
et en guise de reprise douce du cyclisme suite à un gros tilt traumatisant mes cervicales et quasi 1,5 mois sans sport (là j'avoue que je suis passé TRES près de graves séquelles... ça permet de reconsidérer sa propre prise de risque),
J'ai décidé de retourner à l'océan, mais cette fois avec l'intention de profiter de la baignade et de rôtir, mais aussi de faire ça en mode "raid éclair"...
Cette sortie servira de test au niveau des cervicales pour la prochaine virée à la mer estivale
Jour 1 "Vamos a la playa" 175 kms
Jour 2 "Back to Lo Malatio" 170 kms
et en guise de reprise douce du cyclisme suite à un gros tilt traumatisant mes cervicales et quasi 1,5 mois sans sport (là j'avoue que je suis passé TRES près de graves séquelles... ça permet de reconsidérer sa propre prise de risque),
J'ai décidé de retourner à l'océan, mais cette fois avec l'intention de profiter de la baignade et de rôtir, mais aussi de faire ça en mode "raid éclair"...
Cette sortie servira de test au niveau des cervicales pour la prochaine virée à la mer estivale
Jour 1 "Vamos a la playa" 175 kms
Jour 2 "Back to Lo Malatio" 170 kms
Jour 1 "Vamos a la Playa" 175kms
Jeudi 14/07/2011
Mercredi soir, sac prêt 5 kg (cette fois, j'ai trop pris mais c'était dans l'éventualité de rester 3 jours sur l'ile, je pouvais largement partir avec 3 kg), pression des pneus faite, gourde remplie, point météo fait : ce sera idéal pour pédaler
Jeudi 5h30 réveil matinal, départ un poil retardé par l'observation d'un lérot réfugié dans un rosier et surveillé par les chats.
6h30 décollage un poil frisquet, je supporte bien mon gilet coupe vent
direction los angoulomes via la voie verte récemment goudronnée...
Autant pour s'y promener en famille c'est sympa, autant là les nombreuses et rapprochées barrières en chicanes sont usantes.
A peine tu t'es relancé qu'il faut piler, slalomer, puis accélérer et ainsi de suite (sachant que les 1ers slaloms ne sont pas fait très en confiance et plutôt "débordants")... de plus j'arrive par Touvre au nord d'Angoulême.
A Angoulême, de la gare, je monte en ville pour descendre de suite par les remparts...
traversée de la charente puis direction les vignes à pineau et cognac...
Au bout de 2h30, je commence à fatiguer dans les petites bosses à l'ouest d'Angoulême, puis un petit second souffle va me tenir encore 2h30...
passage à Jarnac puis Cognac au bout de 4h et 100 km (avec un passage dans un chemin entre les vignes non goudronné plutôt sport avec les peuneux à 6 bars, merci viamicheline)
Avant de remonter sur cognac, il y a une jolie aire avec un robinet située idéalement à mis parcours
Jolie passage le long de la charente avant de remonter sur Saintes
A la sortie de Saintes, gros coup de mou au bout de 5h15 et 125 km
Je suis sur le plus petit développement, le coueur ne monte plus, plus de guiboles
bref je rencontre l'homme au marteau...
Mais il me reste encore 50 longs km, mais c'est normal, je n'ai pas trop mangé et le manque d'activité depuis la cascade post-TransV se paye.
Ça va pas être possible de faire le crochet sur étaules, dommage, il s'en ait fallu de peu.
J'enclenche le familier mode "sanglier" qui permet d'avancer km après km en luttant contre le vent dans le nez, le mot "endurance" prend tout son sens... Je jongle entre mes acquis de la TransV et ma coupure d'1.5 mois.
Ca défile de plus en plus doucement mais ça progresse coûte que coûte
Enfin je longe les marais et arrive à marennes, il est quasi 14h.
Pause restauration à marennes où je m'emgouffre un menu maxi best-of, tout de même, après 7h15 et 160 km, j'ai les crocs...
Après la traversée du pont, direction la piste cyclable et la plage exposée plein sud.
8h tout compris, 177 kms, 15h de l'aprèm'
Enfilage du slip2bain, tartinage de crème (solaire et non acul comme ce matin) et je me mélange à la faune estivale (étonnée par mon magnifique bronzage bi-ton) et profite des rouleaux...
Moi qui suis habitué au hors saison ou beauduc pour les baignades et ai un tempérament plutôt "loner",
Oléron en plein mois de juillet, c'est "dépaysant"...
Fin d'aprèm', casse croute sur les tables désertées puis bivouac au calme en s'enfonçant dans la forêt derrière les dunes...
Diaporama de la virée
Mercredi soir, sac prêt 5 kg (cette fois, j'ai trop pris mais c'était dans l'éventualité de rester 3 jours sur l'ile, je pouvais largement partir avec 3 kg), pression des pneus faite, gourde remplie, point météo fait : ce sera idéal pour pédaler
Jeudi 5h30 réveil matinal, départ un poil retardé par l'observation d'un lérot réfugié dans un rosier et surveillé par les chats.
6h30 décollage un poil frisquet, je supporte bien mon gilet coupe vent
direction los angoulomes via la voie verte récemment goudronnée...
Autant pour s'y promener en famille c'est sympa, autant là les nombreuses et rapprochées barrières en chicanes sont usantes.
A peine tu t'es relancé qu'il faut piler, slalomer, puis accélérer et ainsi de suite (sachant que les 1ers slaloms ne sont pas fait très en confiance et plutôt "débordants")... de plus j'arrive par Touvre au nord d'Angoulême.
A Angoulême, de la gare, je monte en ville pour descendre de suite par les remparts...
traversée de la charente puis direction les vignes à pineau et cognac...
Au bout de 2h30, je commence à fatiguer dans les petites bosses à l'ouest d'Angoulême, puis un petit second souffle va me tenir encore 2h30...
passage à Jarnac puis Cognac au bout de 4h et 100 km (avec un passage dans un chemin entre les vignes non goudronné plutôt sport avec les peuneux à 6 bars, merci viamicheline)
Avant de remonter sur cognac, il y a une jolie aire avec un robinet située idéalement à mis parcours
Jolie passage le long de la charente avant de remonter sur Saintes
A la sortie de Saintes, gros coup de mou au bout de 5h15 et 125 km
Je suis sur le plus petit développement, le coueur ne monte plus, plus de guiboles
bref je rencontre l'homme au marteau...
Mais il me reste encore 50 longs km, mais c'est normal, je n'ai pas trop mangé et le manque d'activité depuis la cascade post-TransV se paye.
Ça va pas être possible de faire le crochet sur étaules, dommage, il s'en ait fallu de peu.
J'enclenche le familier mode "sanglier" qui permet d'avancer km après km en luttant contre le vent dans le nez, le mot "endurance" prend tout son sens... Je jongle entre mes acquis de la TransV et ma coupure d'1.5 mois.
Ca défile de plus en plus doucement mais ça progresse coûte que coûte
Enfin je longe les marais et arrive à marennes, il est quasi 14h.
Pause restauration à marennes où je m'emgouffre un menu maxi best-of, tout de même, après 7h15 et 160 km, j'ai les crocs...
Après la traversée du pont, direction la piste cyclable et la plage exposée plein sud.
8h tout compris, 177 kms, 15h de l'aprèm'
Enfilage du slip2bain, tartinage de crème (solaire et non acul comme ce matin) et je me mélange à la faune estivale (étonnée par mon magnifique bronzage bi-ton) et profite des rouleaux...
Moi qui suis habitué au hors saison ou beauduc pour les baignades et ai un tempérament plutôt "loner",
Oléron en plein mois de juillet, c'est "dépaysant"...
Fin d'aprèm', casse croute sur les tables désertées puis bivouac au calme en s'enfonçant dans la forêt derrière les dunes...
Diaporama de la virée
J2 "Back to Lo Malatio" 170 kms
Jeudi 15/07/2011
Nuit sous la pleine lune un peu agitée avec les sangliers que j'entends grogner et vadrouiller autour de moi...
Avoir regardé un film "de genre" avec des sanglier mutants tueurs quelques jours avant n'aide pas vraiment à dormir paisiblement.
Au reveil petit tour à la boulangerie et en avant.
Trajet idem allé mais avec cette fois le vent favorable aux abors de l'océan.
Par contre je ne reprendrai pas la voie verte au retour.
Nuit sous la pleine lune un peu agitée avec les sangliers que j'entends grogner et vadrouiller autour de moi...
Avoir regardé un film "de genre" avec des sanglier mutants tueurs quelques jours avant n'aide pas vraiment à dormir paisiblement.
Au reveil petit tour à la boulangerie et en avant.
Trajet idem allé mais avec cette fois le vent favorable aux abors de l'océan.
Par contre je ne reprendrai pas la voie verte au retour.